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I'm a maaean

Wednesday, January 03, 2007







J'y réfléchis, j'apprends à identifier ce qui compte pour moisoi, l'autre les autres et ce que je suis prêt à abandonner, en quelques sorte détruire, pour mieux reconstruire cette vie dont les trois grandes questions sont:


- Qu'est ce que je veux pour moi?

- Qu'est ce que désire l'autre

- De quoi suis-je prêt à me séparer, à quoi vais-veux-puis je renoncer?

On s'arrange donc pour mieux vivre, la mémoire est le piment de l'existence et les éléments cachés confortent le système.
Je ne veux déplaire à personne, toujours arrangeant, éviter la confrontation puisque la vie est trop courte.
Mais cela n'est-il pas une fuite, un retranchement, une non implication?
Dans la mesure où j'assume le fait de ne pas prendre position cela peut se passer, mais le choix de ne pas choisir t'exclut de fait du groupe. Effectivement le but premier était d'être consensuel au contraire de conflictuel ou en contradiction avec l'énoncé…
Il faut savoir être à deux, ne pas avoir l'impression que l'on nous (me) vole, que l'on me prend ou qu'elle veut m'asséner quelque chose.
Erich Fromm dit dans l'art d'aimer qu'un amour accompli est un pouvoir actif de participation.

En contraste à l'amour symbiotique, l'amour accompli implique la préservation de l'intégrité, de l'individualité. L'amour est chez l'homme un pouvoir actif qui démantèle les murs, en séparant l'homme de ses semblables, l'amour lui fait surmonter la sensation d'isolement et de séparation tout en lui permettant d'être lui-même en maintenant son intégrité. Le paradoxe réside en ce que deux êtres deviennent un et cependant restent deux.
L'amour est la seule solution humaine puisque ce désir de fusion interpersonnelle est le plus puissant dynamisme de l'homme. C'est la passion la plus fondamentale, c'est elle, cette force qui maintient la cohésion de la race humaine, du clan, de la société, de la famille.
L’équilibre en tête, je prends soin de mes besoins affectifs et physiques
Tout être humain est un être de besoins. Ainsi le comportement humain est motivé par des besoins fondamentaux et des incitateurs qui en quelque sorte nous propulsent vers la recherche de moyens pour satisfaire ces besoins.
Sur les plans physique et affectif, les besoins sont des états de privation. Ainsi, lorsque nous n’avons pas mangé ou bu depuis un certain temps, nous éprouvons le besoin d’avaler de la nourriture ou de boire de l’eau. Nous disons du corps qu’il a besoin d’oxygène, de liquide, de calories, de vitamines, de minéraux, etc. De la même manière, lorsque nous sommes isolés depuis un certain temps, nous éprouvons le besoin de contacts physiques ou sociaux. Nous avons besoin d’amour, de sécurité, de liens affectifs et sociaux, etc. Les besoins éveillent des pulsions ou des sentiments, telles la faim, la soif, l’insécurité, etc.
Un incitateur est un objet, une personne ou une situation qui sont perçus comme pouvant satisfaire un besoin. L’argent, les aliments, une personne sexuellement attirante, un groupe d’amis, une confidente peuvent tous servir d’incitateurs qui motivent à l’action. Habituellement, le niveau d’activation est fonction du degré de privation, c’est-à-dire, plus le manque est élevé, plus la motivation est grande.
Les comportements humains dépendent donc de leurs besoins et ont pour but leur satisfaction. Pour maintenir ou pour retrouver leur équilibre, les individus doivent donc être capables d’identifier leurs propres besoins physiques et affectifs et de trouver des réponses satisfaisantes pour eux et respectueuses pour les autres et la société en général.
Connaître nos besoins affectifs et physiques
D’une part, il y a les besoins de déficience, qui correspondent à des manques qu’il faut combler et, d’autre part, des besoins de croissance, qui correspondent aux nécessités de la réalisation de soi. Ces besoins sont de nature physiologiques et psychologiques.
Les catégories de besoins sont classées selon l’ordre suivant:
Les besoins physiologiques: Par besoins physiologiques, on entend l’ensemble des besoins dont la satisfaction permet d’assurer notre survie: nous devons les satisfaire pour nous garder en vie, dans un premier temps, et pour accéder à un certain bien-être dans un deuxième temps. En voici quelques exemples: respirer; manger; dormir; se vêtir; avoir une vie sexuelle active; faire de l’exercice; etc.
Les besoins de sécurité: Les besoins de sécurité se rapportent à la nécessité de nous mettre à l’abri des menaces et des dangers actuels ou à venir. Ces besoins peuvent s’exprimer de diverses façons: se loger, se protéger, s’abriter, se déplacer, se sentir en sécurité vis-à-vis les crimes et les épreuves financières,développer des techniques d’auto-défense, etc.
Les besoins sociaux: Les besoins d’appartenance et d’amour correspondent au besoin fondamental de l’être humain d’être en relation et de communiquer avec ses semblables. Ces besoins peuvent se satisfaire de différentes façons: donner et recevoir de l’affection; avoir des contacts intimes et enrichissants avec ses amis, ses parents, son conjoint, etc.; aimer et être aimé; être accepté dans ses différences; fonder une famille; faire du bénévolat dans un organisme humanitaire; faire partie d’un groupe dans lequel on se sent bien accueilli; entretenir de bonnes relations avec ses voisins, ses compagnons de travail; etc.
Les besoins d’estime et d’accomplissement: Le besoin d’estime, c’est le besoin de sentir qu’on a de la valeur tant à nos yeux qu’aux yeux d’autrui. Le besoin d’accomplissement, lui, se réfère aux moyens utilisés pour nous prouver et prouver aux autres notre valeur en tant qu’individu.
Le besoin de s’estimer soi-même peut se traduire par: la confiance en soi; la capacité de se reconnaître des compétences, des habiletés, des forces; etc.
Le besoin d’être estimé par autrui peut se traduire par: le besoin d’être respecté; le besoin d’être admiré; le besoin d’être apprécié et reconnu dans son milieu de travail et dans son milieu de vie; la recherche de prestige ou d’un statut social élevé; etc.

Le besoin d’accomplissement peut se traduire par: le développement de notre compétence personnelle; la capacité d’exercer un contrôle sur sa vie et sur son environnement; la réussite dans ce que l’on entreprend; la recherche d’autonomie personnelle; la possibilité d’avoir et de conserver un emploi; le désir d’être utile; le désir de donner une bonne éducation à ses enfants; etc.
Les besoins de réalisation: Le besoin de réalisation s’apparente au besoin d’accomplissement. Il se définit par le désir de développer toutes les facettes de notre personnalité, d’actualiser au maximum notre potentiel, de devenir tout ce qu’on est capable de devenir.
Le besoin de se réaliser peut emprunter diverses formes: s’entraîner en vue d’une compétition sportive; se spécialiser dans sa profession; se consacrer à une oeuvre; s’exprimer par les arts (littérature, musique, peinture, etc.) chercher à croître, à se développer, à s’améliorer de toutes les façons possibles; etc.
La spiritualité: La spiritualité correspond à un besoin présent chez beaucoup d’êtres humains, à savoir le besoin d’entrer en relation avec une dimension autre que la dimension physique, matérielle, psychologique et sociale. La spiritualité relève de l’âme comme le besoin de manger relève du corps.
La spiritualité, tout comme les autres besoins, s’actualise de différentes façons: méditer; prier; se joindre à une église; rechercher un sens à sa vie; etc.
Répondre à nos besoins tout en conservant l’équilibre
Prendre conscience de ses besoins, constitue la condition première et essentielle pour parvenir à leur répondre adéquatement. Une fois que nous les connaissons, il peut arriver que nous soyons confrontés à deux besoins incompatibles. Nous agirons alors en fonction du besoin de niveau inférieur. Par exemple: nous sommes moins préoccupés par la reconnaissance sociale ou pressés de finir la lecture d’un bon roman si nous sommes tenaillés par la faim ou si nous avons attendu une demi-heure en ligne pour aller à la toilette.
De quelle façon cette hiérarchie de besoins est-elle liée à la motivation? Aussi longtemps que les besoins primaires (physiologiques et de sécurité) ne sont pas satisfaits, ils monopolisent l’attention de l’individu, ce qui affecte son comportement.
Toutefois, la satisfaction des besoins primaires ne suffit pas pour qu’un sentiment de contentement soit observé. Au contraire, au moment où les besoins de base sont satisfaits, de nouveaux besoins surgissent (sociaux, d’estime de soi, de réalisation) et deviennent des facteurs motivants. Ainsi lorsque sa nourriture et son logement sont assurés, l’individu est motivé à satisfaire les besoins du niveau suivant de la hiérarchie qui deviennent alors les facteurs motivants. Ce «processus» de maturation des besoins libère de nouvelles énergies qui poussent à l’action.
Un individu peut monter ou descendre les niveaux de la hiérarchie des besoins. Des événements stressants, tels que la perte d’un emploi, peuvent faire renaître des besoins de sécurité chez un individu qui était préoccupé depuis longtemps par la satisfaction de besoins de niveau plus élevé. Le respect et l’admiration occupent, à ce moment-là, une place secondaire; c’est le souci de faire face à ses obligations financières qui prédomine.
Contrairement aux autres besoins, le besoin de réalisation constitue une source de motivation même s’il a été assouvi. Chacun prend les moyens qui lui conviennent pour satisfaire ses besoins. Il utilisera ses connaissances, ses ressources personnelles ainsi que les ressources de son réseau social pour identifier des moyens satisfaisants pour lui et respectueux pour les autres.
Virage, Volume 3 Numéro 3, Printemps 1998





Et si le plus humain des sentiments n'était qu'affaire de molécules?
La chimie de l'amour/ Jake MacDonald
Il pleut sur New York. Des milliers de voyageurs s'engouffrent dans la gare de Penn Station. La femme blonde assise seule dans lasalle des départs lève la tête, me voit qui la regardeet me lance un regard dure qui signifie: "Présentez-vous si vous êtes celui que je pense ou fichez moi la paix."
- Docteur Fisher je présume?
Helen Fisher se lève et me tend une m,ain menue. C'est une femme mince de cinquante sept ans, vêtue en bonne New-Yorkaise, de noir des pieds à la tête. Elle est polie, mais reservée, alors que nous nous vers le train en partance pour le New Jersey, où elle enseigne à l'université Rutgers.
La spécialité du Dr Fisher, c'est l'être humain. Elle revient tout juste d'un séjour loin de toute civilisation, dans une tribu de chasseurs africains de l'âge de pierre. Parmis ses décovertes, la notion que nous réagissons de façon instinctive en présence d'un membre séduisant de l'autre sexe. Mettez un homme et une femme libres à moins de trois mètres l'un de l'autre, et ils vont généralement se faire la cour en adoptant un comportement qui a évolué il y a très longtemps - un rituel plutôt amusant à observer pour ceux qui sont habitués à le reconnaître, ce qui n'est pas le cas de la majorité d'entre nous.
A l’époque où elle a obtenu son doctorat en anthropologie physique, très peu de scientifiques s’intéressaient au comportement de la séduction chez l’être humain. Le consensus voulait que les manifestations entourant le flirt, la sexualité et le mariage soient déterminées culturellement -
Et donc différent d’un pays à l’autre. Mais Helen Fisher n’y croyait pas. Elle a donc accumulé une impressionnante série de données indiquant que les gens choisissent leur partenaires sexuels, se marient, sont fidèles et divorcent selon des modèles prévisibles, aussi anciens que notre espèce elle-même.
Le message du Dr Fisher s’ouvre sur une notion aujourd’hui familière : les hommes et les femmes sont des êtres très différents, non pas parce qu’ils ont été élevés différemment, mais parce que quatre millions d’années d’évolution les ont dotés d’un cerveau et d’un tempérament propres à chaque sexe.
Un exemple : les hommes, dit la scientifique, sont beaucoup plus agressifs que les femmes, et cette agressivité innée les motive à exceller en affaires et en politique. Quant aux femmes, ajoute-t-elle, elles préfèrent comme partenaires sexuels et compagnons de vie – même si elles jurent le contraire- les hommes au statut social élevé.
Ces opinions n’ont évidemment pas rendu Helen Fischer très populaire auprès des féministes.
- Elles pensent que mes idées peuvent causer du tort, dit-elle en affirmant êtrte elle-même féministe et avoir su tirer son épingle du jeu dans le monde majoritairement masculin de l’anthropologie.
- Elles s’imaginent que je trahis la cause. Mais ma cause à moi, c’est la science. Mon travail, c’est de mettre les faits en évidence.
S’agissant de comportement humain, les faits sont encore sujets à controverses. Dans l’Angleterre du XVIIème siècle, le philosophe John Locke parlait de l’esprit d’un jeune enfant comme d’une « Tabula rasa », une page blanche sur laquelle n’importe quelle vie pouvait éventuellement être gravée. Puis au XIXème siècle, la théorie de la sélection naturele de Charles Darwin redonnait à la nature, ou l’inné, le rôle principal. Cette perspective a dominé la science jusqu’au XXème siècle, lorsque les idées de Darwin ont été détournées par le mouvement eugénique (ensemble des méthode qui visent à améliorer le patrimoine génétique de groupe humain, en limitant la reproduction des individus porteurs de caractères jugés défavorables ou en promouvant celle des individus jugés favorables) et le nazisme dont les tenants affirmaient la supériorité naturelle de la race blanche. A la fin de la seconde guerre mondiale, ce « darwinisme social » était répudié.
L’oasis est faite pour le corps et le désert pour l’âme (proverbe arabe)
- Et dans les années cinquante relativement Helen Fisher, tous les spécialistes des sciences sociales étaient de nouveau d’avis que la culture façonnait notre comportement.
- A la fin des années soixante, elle poursuit des études à l’université du Colorado. C’est l’époque de la guerre du Viêtnam, et le féminisme, l’amour libre et l’égalité radicale dominent la pensée. Dans les campus, la doctrine veut que les êtres humains soient interchangeables : les garçons et le filles ne seraient pas différents si on enlevait au premier leurs jouets de guerre et aux secondes leur poupées.
- Je faisais partie d’un couple de jumelles identiques, témoigne Helen Fisher, alors je savais que la biologie avait un effet sur le comportement. Mais je ne me suis pas lancée dans de longs débats avec mes confrères. Je me suis simplement dit qu’ils avaient tort.
Elle obtient un diplôme en psychologie, mais découvre sa véritable vocation à la lecture du livre de Jane Goodall, « Les chimpanzés et moi ».
L’auteur racontait comment ces créatures tissent des liens d’amitié, sont jalouses, ont des ennemis et rivalisent entre elles au sein de véritables structures politiques. En lisant ce livre, j’ai soudain compris qu’il existait une discipline où l’on proposait des explications à la fois sur nos origines physiques et psychiques.
Cette discipline était l’anthropologie. Helen a une première révélation dans un wagon bondé du métro de New York, alors qu’elle consulte des statistiques sur le divorce.
- Il s’agissait de données de l’ONU portant sur 62 pays et remontant à 1947, raconte-t-elle. De façon remarquable, les statistiques révélaient que les gens ont tendance à divorcer au bout d’environ quatre ans de mariage. Pour moi, cela montrait clairement que le divorce n’était pas le résultat d’un quelconque malaise culturel, mais un aspect de notre comportement reproductif inné. Elle se met à examiner le cas de « couples »dans le règne animal et découvre que, chez de nombreuses espèces, les partenaires restent ensemble seulement le temps d’élever une première portée.
- Chez l’homme, la durée moyenne de la petite enfance est de quatre ans remarque-t-elle.
Son étude des données de divorce l’amène à faire des recherches poussées sur le comportement sexuel animal et humain, qui culminent en un livre : «Histoire naturelle de l’amour ». Elle y examine les pulsions primitives qui font que les hommes et les femmes sont attirés les uns par les autres, forment des couples et finissent éventuellement par les briser.
- Certains ont été choqués par le livre, regrette-t-elle. Mais je n’y prônais pas l’infidélité, l’adultère ni le divorce. J’expliquais seulement les fondements biologiques de la nature humaine.
- La majorité des couples, bien sûr, survivent à la crise des quatre ans. Quel ciment les unit ? Est-ce l’amitié la dépendance, l’attraction sexuelle? La plupart d’entre nous considèrent que ce sont là divers aspects de cette force complexe appelée l’amour. Mais les recherches du Dr Helen Fisher indiquent que le désir sexuel, la passion et l’attachement à long terme constitue plutôt des sentiments distincts.
- Le désir n’est pas l’amour, corrige-t-elle. Il est nourri par la chimie du cerveau, tout simplement. Mais c’est un jeu dangereux que d’y céder facilement, avoir des relations sexuelles avec quelqu’un simplement parce qu’il vous attire. Car les taux d’oxytocine et de vasopressine du cerveau bondissent alors, et il vaut mieux être prêt à faire face aux conséquences. Ces puissantes substances engendrent des sentiments d’attachement, et l’on peut alors se sentir émotionnellement lié à une personne qui ne nous convient pas du tout.
- La passion s’accompagne de son propre déluge de substances chimiques. Cette émotion pense Helen Fisher, engendre la production de dopamine, qui induit à son tour des sentiments obsessionnels envers le partenaire sexuel. Dans une perspective évolutioniste, cette drogue naturelle fait en sorte que les deux partenaires s’attachent l’un à l’autre et font les efforts requis par une éventuelle conception. Ce sentiment se caractérise aussi par des « pensées envahissantes » continuelles envers l’être aimé
- Les gens amoureux disent qu’ils pensent à l’être cher au moins nonante pour cent du temps, note Helen Fisher. Pas étonnant qu’ils se sentent si perturbés.

La scientifique travaille actuellement à un ouvrage portant sur la chimie cérébrale de la passion
Elle affirme que, même si les amoureux sont littéralement intoxiqués par ce sentiment, celui-ci finit par s’estomper. Pourquoi ? Il se peut que les terminaisons nerveuses du cerveau s’habituent au niveau élevé de stimulants naturels ou que le taux de ces derniers finissent par diminuer. Dans un cas comme dans l’autre dit-elle, le sentiment s’évanouit au bout de trois ans. Pour certaine personne c’est le début de la fin de leur relation.
Mon avis en tant que femme, et non comme scientifique, est que le sentiment amoureux se compose en fait de trois éléments distincts : le sexe, la passion et l’attachement, analyse-t-elle.
Une liaison à long terme recèle sans doute une part de ces trois composantes, mais la préservation de chacune nécessite des efforts. Il faut d’abord choisir le bon partenaire. Puis établir certains buts communs et s’y attarder. La passion est comme un tour de manége, une saisissante expérience physiologique et psychologique qui peut noyer la raison.C’est le paradis lorsqu’elle est réciproque, la torture si elle n’est pas mutuelle.
Helen Fisher estime que les couples qui survivent à la mort de la passion peuvent ensuite faire la transition vers ce qu’elle appelle l’attachement. Lorsque que la passion décline et que l’attachement augmente, pense-t-elle, la concentration des molécules liées à ce sentiment- l’oxytocine et la vasopressine- augmentent aussi. Contrairement à la dopamine, qui nous fait l’effet d’un super carburant, ces substances ont tendance à nous calmer, dit-elle.
Lorsque deux personnes vivent un attachement heureux, elles éprouvent de la sérénité et de la sécurité. Le défi consiste à trouver un être avec qui partager sa vie.
Helen Fisher s’est elle–même mariée lorsqu’elle avait vingt-trois ans. Cette union a duré six mois. Au cours de son existence, elle a connu une série de « merveilleuses » relations, mais elle vit toujours seule.
Alors que nous retournons chez elle en taxi, elle me raconte qu’elle fréquente en ce moment un homme plus âgé. Il luit lit de la poésie, mais part souvent en voyages d’affaires en Europe.
Je cherche l’amour avec un grand A, comme tous le monde sur cette planète, confie-t-elle. Si cela fonctionne avec cet homme, j’en serai heureuse. Sinon, je vais essayer encore. Je n’abandonnerai jamais, ce n’est pas dans la nature humaine d’abandonner. Dans les grands édifices qui bordent les rues, des milliers de petites lumières brillent dans l’obscurité. Chacune est une allusion à une vie que nous ne vivrons jamais, à des inconnus qui le resteront toujours.
- On me reproche souvent de démythifier l’amour. Je réponds que si vous avez des connaissances musicales, est ce que cela vous empêche d’être transportés par un concertos[…] ?.
Le mystère ne disparaît pas, il devient plus profond.
Affect actif : L’homme est libre, et libre de son affect. L’amour est actif, la pratique d’un pouvoir humain qui peut s’exercer dans la liberté et jamais sous contrainte. Puisqu’il est actif, il consiste d’abord à donner et non à recevoir.
Affect passif :L’homme est poussé, objet d’une motivation dont il n’est pas lui-même conscient ; Spinoza affirme que vertu et pouvoir sont 1 seule et même chose.
Affect actif et affect passif : est-ce que l’on choisit ?

On trouve au début de l'Ethique (E1D7) l'idée selon laquelle la liberté est le pouvoir d'être soi-même cause de son être et de ses propres, alors que la contrainte consiste à être et agir en étant déterminé par autre chose que soi-même. D'emblée, Spinoza oppose liberté et contrainte et non pas liberté et nécessité. Il peut y avoir "libre nécessité".
Il y a de fait une différence notable entre être autodéterminé et être "hétéro" déterminé. Mais le sens commun s'insurge : même si je ne suis déterminé que par moi-même, cela signifie bel et bien que je n'ai pas le choix, que je suis dans l'ordre de la nécessité. Or la notion ordinaire de choix semble indiquer l'idée d'une indétermination foncière de la volonté. Celle-ci serait un pouvoir indéterminé de se déterminer.
La réponse de Spinoza est simple : tout dans la nature doit être déterminé puisque la nature (ou Dieu) existe nécessairement (E1P28), si l'on croit malgré tout que la volonté choisit sans cause, on ne fait qu'ignorer les causes qui l'ont déterminée, car les hommes sont souvent conscients de leurs désirs sans être conscients des causes de ceux-ci (E1 appendice). L'expérience du libre arbitre est donc une expérience aveugle, une illusion.




La liberté de Dieu
Au niveau de Dieu, on comprend facilement qu'il puisse être absolument libre, au sens d'autodétermination, car rien n'existe en dehors de lui, pouvant déterminer son être et son activité. Il ne saurait donc être contraint à quoique ce soit. Croire qu'il lui manque un libre arbitre, lui permettant de revenir sur la nécessité de son être, c'est croire qu'il lui manque l'indétermination. Or l'indétermination ne peut rien produire, rien ne peut venir de rien, c'est donc une impuissance. Donc manquer de "libre-arbitre", ce n'est pas vraiment manquer de quelque chose.
Ainsi, il n'y a pas de contradiction à affirmer qu'un être absolument infini "manque" de l'indétermination. Être absolument infini signifie être affirmation pure, ne subir aucune négation, interne ou externe. Être fini, consiste au contraire à être limité dans sa nature par un autre être fini, la finitude en elle-même signifie négation.
La négation de l'indétermination en Dieu est ainsi une négation de négation s'annulant elle-même. Dieu ne manque de rien de positif, mais si l'on veut, on peut dire que cela implique immédiatement qu'il manque de tout ce qui est négatif, autrement dit qu'il ne manque de rien. Croire qu'il puisse y avoir une positivité du négatif relève à un moment ou un autre de la confusion, voire de la pensée magique, qui admet des effets sans comprendre clairement et distinctement leurs causes.
La liberté de l'homme
Au niveau humain, cela se complique. L'être en soi de l'homme ne saurait être libre : dans la mesure où on le considère en lui-même, l'homme n'est pas cause de soi, son essence n'enveloppe pas son existence. Mais en fait, il n'y a pas d'être en soi de l'homme, car justement il n'est pas une substance, comme le sens commun ordinaire le croit plus ou moins confusément. Il n'est qu'un mode de la substance divine.
Mais il peut ainsi comprendre sa propre nature comme n'étant pas différente, et donc pas contrainte par la substance divine, puisqu'elle constitue son être. Mais cela suppose qu'il y ait bel et bien compréhension du rapport qui unit Dieu (ou la Nature) et l'homme.
Ordinairement, l'homme vit dans la servitude parce que son être et ses actes son déterminés par une connaissance imaginaire du lien qui l'unit à la nature. Il ne peut alors être cause suffisante de ce qu'il est ; pour comprendre son être, il faut se référer à des causes extérieures à son simple pouvoir de comprendre : le rapport avec les idées d'autres corps que l'idée de son corps propre.
Dans la mesure où il acquière une connaissance complète de ses déterminations, et qu'il comprend que le lien avec ses déterminations est en fait interne à son entendement, les affects qui suivront d'une telle compréhension s'expliqueront par son seul pouvoir de comprendre (il en sera "cause adéquate"). Les actes qui suivront de ces affects seront ainsi entièrement autodéterminés, libres. Ex. : vous augmentez votre puissance de comprendre en découvrant une nouvelle hypothèse en physique, permettant d'expliquer des problèmes restés jusqu'à présent dans l'ombre. Cette augmentation de puissance se traduit affectivement par un sentiment de joie. Vous êtes cause adéquate de ce sentiment, car c'est par votre entendement que vous avez formulé cette hypothèse. Votre joie vous pousse à continuer de chercher, en testant votre hypothèse par ex., cette activité s'expliquant par votre seule joie sera libre. A un degré supplémentaire, quand vous comprenez la nature du lien intemporel qui vous unit à la nature, vous accédez à une joie intemporelle qui vous permet d'agir librement de façon permanente.
La signification du don.
Le malentendu le plus courant est croire que donner, c’est « abandonner » quelque chose, se priver de, renoncer. La personne dont le développement caractériel n’a pas dépassé le stade où prévaut la tendance à recevoir, exploiter ou amasser éprouve le don de cette manière. Le caractère mercantile est prêt à donner mais il veut recevoir, donner sans recevoir équivaut pour lui à être mystifié, trompé. Les gens à orientation non productive, ressentent le don comme un appauvrissement. Certains érigent le don en vertu mais en le concevant comme un sacrifice. Ils ont l’impression que précisément dans la mesure où il est pénible de donner, on devrait donner, la vertu du don réside pour eux dans l’acceptation même du sacrifice. Deleur point de vue, la norme selon laquelle il vaut mieux donner que recevoir signifie qu’il vaut mieux endurer la privation que faire l’expérience de la joie.
Pour un caractère productif en revanche le don revêt une signification opposée, il constitue la plus haute expression de puissance. Dans l’acte même de donner, je fais l’épreuve de ma force, de ma richesse, de mon pouvoir. Cette expérience de vitalité et de puissance accrue, me remplit de joie. Je m’éprouve comme surabondant, dépensant, vivant dès lors comme joyeux. Donner est source de plus de joie que recevoir, non parce qu’il s’agi d’une privation, mais parce que dans le don s’exprime ma vitalité. Dans l’acte sexuel, l’homme fait don de lui-même.
Marx : « Chacune de vos relations à l’homme et à la nature doit être une expression définie de votre vie réelle, individuelle correspondant à l’objet de votre volonté. Si vous aimez sans susciter l’amour, c’est à dire si votre amour comme tel ne produit pas l’amour, si par l’expression de votre vie comme personne aimante vous ne faites pas de vous-mêmes une personne aimée, alors votre amour est impuissant, malheureux ».
Il faut toutefois surmonter la dépendance : L’omnipotence narcissique,
Le désir d’exploiter les autres ou d’amasser, sinon peur de donner et donc … d’AIMER.
Il est à peine besoin de souligner que la capacité que la capacité d’amour en tant que don, dépend du développement caractériel. Cette capacité d’amour présuppose que la personne ait atteint une orientation foncièrement productive, il en est ainsi lorsqu’elle a surmonté la dépendance.
L’omnipotence narcissique, le désir d’exploiter les autres et d’amasser implique la peur de donner et par conséquent d’aimer.
Ce n’est pas uniquement dans le don que l’amour manifeste son caractère actif, mais aussi dans le fait qu’il implique toujours, quelques soient les formes qu’ils prenne, certains éléments fondamentaux, en l’occurrence la sollicitude, la responsabilité, le respect et la connaissance.
L’amour est une sollicitude active pour la vie et la croissance de ce que nous aimons : se donner de la peine pour quelque chose et la faire croître -> Amour. (Alors ça va, tout va bien et mieux… mais par rapport au prix, facturation… j’ai des scrupules).
Respect= regarder, i.e être conscient de l’individualité unique.
Le respect n’est possible que si j’atteins l’indépendance, sans avoir besoin de béquilles. L’amour est l’enfant de la liberté.
Dans l’amour, l’homme et la femme renaissent. Le déviant homosexuel représente un cas d’échec à atteindre cette union polarisée et dès lors endure la souffrance d’une séparation jamais surmontée, son échec, à vrai dire, il le partage avec l’hétérosexuel moyen qui est incapable d’aimer.
L’amour passion côtoie l’angoisse, c’est le bonheur à condition de faire abstraction du dénouement. Le couple donne la sécurité et la santé, pas le bonheur.
L’amour consiste ne une attitude, une orientation du caractère en vertus de laquelle la personne se sent reliée au reste du monde comme un tout. Si une personne n’en aime qu’une autre et reste indifférente à l’égard du reste de ses semblables, il ne s’agit pas véritablement d’amour mais d’un attachement symbiotique ou d’un égotisme (culte du moi) élargi. L’amour est une activité, un pouvoir de l’âme. Si j’aime véritablement une personne, j’aime toutes les autres, j’aime le monde et la vie. Si j’arrive à dire je t’aime à quelqu'un, je dois être capable de dire en toi j’aime chacun, à travers toi j’aime le monde, en toi je m’aime également.




L’amour fraternel
Sens de la responsabilité, sollicitude, respect, la connaissance de tout être humain, le désir de promouvoir la vie, il se caractérise par un manque absolu d’exclusivité. Si je ne prends d’autrui qu’une vue superficielle, je perçois les différences que si je pénètre jusqu’au noyau « Ce qu’il y a d’identique entre-nous, le fait même de notre fraternité, cette relation de centre à centre. C’est un amour entre égaux et dans la mesure où nous sommes humains, nous avons tous besoin d’aide, aujourd’hui moi, demain, vous. La faiblesse est transitoire, la capacité de se tenir debout et de marcher par ses propres moyens en est la condition permanente. L’amour ne commence véritablement à s’épanouir que lorsqu’il s’attache à ceux qui ne remplissent pas une fonction à notre égard

L’amour maternel
C’est l’amour pour le faible. Maternel et fraternel ne se restreignent pas à une seule personne.

L’amour érotique
Désir ardent de fusion totale, par essence il est exclusif et ne s’étend pas à tous. LA plupart des gens ont tôt fait d’explorer jusqu’à épuisement de leur propre personne et celle des autres (acte sexuel), leur état de séparation. Le désir sexuel recherche la fusion et ne se réduit nullement à un appétit physique, à la décharge d’une tension pénible, il peut être stimulé par l’angoisse de la solitude, par l’espoir de conquérir ou d’être conquis, par la vanité, par le souhait de blesser et même détruire, tout autant qu’il peut l’être par l’amour. Sui l’amour érotique est exclusif, en tant que fusion, un engagement total, dans tous les secteurs de la vie, il exclut que l’on aime plus d’une personne !-Mais non dans la mesure où il comporte une dimension profonde d’amour fraternel (il ne commence véritablement à s’épanouir que lorsqu’il s’attache à ceux qui ne remplissent pas une fonction à notre égard.
Le fondement de l’acte de mariage devrait être essentiellement un acte de volonté, la décision de confier intégralement ma vie à celle d’une autre personne.
On suppose que l’amour procède d’une réaction émotive spontanée et de l’envahissement soudain d’un sentiment irrésistible. On néglige un facteur important : - l’opiniâtreté- Aimer quelqu’un ne relève pas seulement de la puissance du sentiment, mais d’une décision, d’un jugement, d’une promesse. Si l’amour n’était qu’un sentiment, la promesse de s’aimer pour toujours, n’aurait aucun fondement. Le sentiment peut lui faire irruption comme il peut disparaître. (Comment puis-je juger qu’il persistera si mon acte ne comporte ni jugement ni décision ?).
Une fois le l’option conclue (mono ou poly, gamie) ce sera à la volonté que revient de garantir la stabilité de l’amour. Pour ce qu’il en est du mâle frustré c’est égal au début de la vie La faculté de l’homme est de toujours pouvoir imaginer mieux, il vit dès lors toujours dans la satisfaction ou la non satisfaction ne lui amène que des tourments. Il peut faire quelque chose de ce qu’il ressent, agir ou réagir (action-reaction).
Je dépends trop des autres il FAUT ÊTRE ACTIF.
Etre actif, serait d’en parler, de dire et de réagir en ayant réfléchi.(Ne pas réagir de façon trop perverse quand même, tu es très demandeur, certes, mais elles y trouvent ce qu’elles cherchent).

J’ai beaucoup de temps, ce qui impliquent que les autres vont remplir ce temps… et les autres en ont moins, et puisque je ne les utilise pas de façon perverse, elles y trouvent leur compte.






En résumé les deux conceptions :
1. – L’Amour érotique comme attirance totalement individuelle et unique entre deux personnes spécifiques, et
2. – L’Amour érotique comme acte de pure volonté,

sont vraies toutes les deux ou plus exactement la vérité ne réside ni dans l’une, ni dans l’autre. Et en ce sens, soutenir qu’il ne faut pas hésiter à dissoudre une relation si elle n’est pas satisfaisante…, est tout autant erronée que de prétendre qu’il faut la maintenir à tout prix.
L’amour de Soi
Il se rencontre chez tous ceux qui sont capable d’aimer les autres, s’il est authentique, il se donne comme une expression de productivité et implique sollicitude, respect, responsabilité et connaissance, ce n’est qu’un affect au sens où l’on est affecté par quelqu’un, mais c’est un dynamisme actif, s’enracinant dans notre propre capacité d’amour, et qui vise à la croissance et au bonheur de la personne aimée.

Le besoin d’aimer procède de notre sentiment de séparation et le désir de surmonter l’angoisse de cette séparation par une expérience d’union.

Forme d’amour névrotique :
L’amour névrotique apparaît fondamentalement lié au fait que l’un des deux Amoureux, ou les deux est resté accroché à une figure parentale, et que devenu adulte, il transfère sur la personne aimée les craintes, attentes et sentiments qu’il avait nourri jadis envers son père ou sa mère. Il ne s’est pas libéré d’un modèle de relation infantile et continue de chercher ce modèle dans les demandes affectives de sa vie d’adulte.

La relation amoureuse :
Première forme d’amour névrotique est le sentiment qui anime les hommes qui, dans leur développement émotionnel sont restés ancrés à leur mère. Leur but est d’être aimé et non d’aimer, ils se montrent extrêmement affectueux et charmants lorsqu’ils essaient de susciter l’amour d’une femme, et même lorsqu’ils ont réussi. Mais leur relation à la femme manque de profondeur et de sérieux. Il y a chez eux une bonne part de vanité (sentiment d’autosatisfaction et de suffisance), des idées de grandeur plus ou moins dissimulées ; s’ils découvrent la femme de leur rêve, ils se sentent en sécurité, au sommet du monde et savent déployer beaucoup d’affection et de charme, ce qui explique les illusions que l’on se fait souvent à leur sujet. Mais quand après quelques temps, la femme ne se maintient pas à la hauteur de leur attentes fantasmatiques, les conflits éclatent, le ressentiment s’accumule. Si la femme n’est pas sans cesse entrain de les admirer, si elle revendique une vie qui lui soit propre, si elle aussi désire être aimée et protégée, ces hommes se sentent profondément blessés et déçus, et d’habitude ils rationalisent ce sentiment par l’idée que leur femme ne les aime pas, est égoïste et autoritaire. Ces hommes tendent à confondre leur comportement affectueux, leur volonté de plaire avec l’amour authentique.
Formes irrationnelles de l’amour
L’amour idolâtre: Si une personne n’a pas conquis le sens de l’identité du moi, enracinée qu’elle est dans le déploiement productif de ses virtualités propres, elle tendà idolâtrer l’objet de son amour, elle se démet de ses pouvoirs et les projette dans l’aimé, porteur de tout amour, de toute lumière et béatitude. Dans cette démarche elle se vide elle-même de toute consistance se perd dans l’aimé au lieu de se trouver. Mais comme nul ne peux à la longue se tenir à la hauteur des attentes de son adorateur idolâtre, la déception survient tôt ou tard.
Ce qui caractérise l’amour idolâtre, c’est à ses débuts l’intensité et la soudaineté de l’expérience amoureuse. Cet amour ne démontre que la faim et le désespoir de l’orateur… en lieu et place du grand et véritable amour comme on le décrit. Inutile de dire qu’il n’est pas rare que les deux personnes se vouent un culte mutuel, offrant parfois dans les cas extrêmes, l’image d’une folie à deux

Amour névrotique – amour projectif –mécanismes projectifs
Les individus tendent à se comporter à se comporter à cet égard comme le font les groupes, les nations et les religions. Ils apprécient avec subtilité les plus menus défauts de leur partenaire et vont de l’avant, dans l’euphorie en ne se rendant pas compte des leurs. « L’existence ne peut être résolue pour chacun que par lui-même. Une erreur fréquente est de s’imaginer que l’amour est nécessairement synonyme d’absence de conflits, tout comme on a coutume de croire qu’il faut éviter la souffrance en toutes circonstances. Les conflits réels, ceux qui ne servent pas à dissimuler ou à projeter mais qui sont vécu au niveau profond de la réalité interne à la quelle ils appartiennent, ne sont pas destructeur, ils donnent lieu à une clarification, ils produisent une catharsis (méthode thérapeutique qui vise à l’obtention d’une crise émotionnelle telle, que cette manifestation critique provoque une solution du problème que la crise met en scène.) dont les deux personnes émergent avec plus de connaissance et de force.
L’amour n’est possible que si deux personnes communiquent entre elles à partir du centre de leur existence. L’amour est un défi constant, il n’est pas un lieu de repos, mais bien un mouvement, une croissance, un travail réalisé en commun. Qu’il y ait joie ou tristesse, harmonie ou conflit est secondaire par rapport au fait fondamental qu’il faut le faire avant d’être vieux.
Mets-toi en recherche de plus d’harmonie, d’estime de soi. Essaies de comprendre les mécanismes pour pouvoir en changer.
10.9.2000
Elle ne supporte plus, tous les efforts qu’elle fait n’aboutissent pas, je crie trop fort souvent et la dénigre en public et devant mes parents. L’homme est responsable de ses paroles tant qu’il ne les dit pas sous l’emprise de l’énervement… juste au moment il n’est plus maître.
Même si l’on met en doute et ceci de façon insidieuse les explications et autres éclaircissements, ne pas devenir brutal ni même s’énerver, combattre et lutter ce penchant vindicatif qui ne fait que me desservir.
A Contrario, il faut trouver un objet de satisfaction et concentrer mon énergie sur ce sujet. Et essayer de ne plus dépendre des autres, ils ne perçoivent pas que quand tu t’abaisses, c’est un appel au secours et ne peuvent comprendre de fait que tout ce qu’il te reste pour essayer de te faire entendre (plus ou moins conscient) c’est de faire des salamalechs…
Même si je me rends compte que ce n’est pas (mieux, possible, viable), pourquoi je n’arrive pas à simplement à dire stop, et qu’elle continue, cette pseudo relation à me faire souffrir ?
Deux personnes se rejoignent à partir des profondeurs de leur existence…, il n’y a qu’une seule preuve de la présence de l’amour : la profondeur de la relation, la rivalité et la force de chaque partenaire, c’est à ce fruit que l’on reconnaît l’amour, la rivalité(concurrence de personnes qui prétendent la même chose) et la force de chaque partenaire.
Sur «L’Art d’aimer…» s’il est possible d’apprendre sur la pratique d’un art, il faut de la discipline, sans ascèse nous n’excellerons en rien, besoin de s’astreindre à une discipline dans l’ensemble de sa vie… (- Chiche que t’es pas cap’ !)
La concentration est une condition nécessaire à la maîtrise d’un art. Et en en plus haut lieu, il faut essayé de maîtriser la patience, car qui a essayé de maîtriser un art sait combien il en faut pour réaliser la moindre chose. Si l’on vise un résultat rapide, jamais on apprendra cet art.
Si l’on veut devenir un maître dans quelque art que ce soit, toute la vie doit lui être consacrée ou pour le moins être en rapport avec lui. Pratiquons donc - la Discipline, - La Concentration, et – Patience so called DCP, dans chaque phase de sa vie !

La crainte de l’autre, de sa réaction, je ne puis les maîtriser ; voilà le frein à l’insouciance. Le simple fait d’en parler, d’établir la chose, me rend plus agité, moins tranquille.
La notion de problème est chez l’autre et pas chez moi, mais pour créer la bonne entente, il faut être deux.
2.10
Il est très important d’apprendre en ami.
Cicéron disait que « C’est le propre de l’homme de se tromper »
3.10.
L’infidélité n’est pas assumée, (ce n’est pas le fort de l’homme que d’assumer) puisque je m’arrange pour garder un équilibre. Intellectuellement pas de problèmes, mais une se sent coupable, bien que ce soit mon choix ! Et si elle ne voulait pas me mettre devant le choix de peur de briser mon couple.
Si avant elle s’accommodait des miettes, ce temps semble révolu. Choisir c’est renoncer, c’est faire un deuil… et moi8 qui n’aime pas ça…
Mais c’est aussi aller plus loin, c’est résoudre un conflit !!!

- Pourquoi devoir choisir, je ne veux rien déterminer ?
- Pourquoi quitter le monde de l’insouciance
- Pourquoi une relation simple ne me convient pas ?
- Pourquoi je dépends tellement des autres, alors que je veux devenir acteur de ma vie ?

Il faut compartimenter, et ne pas tout vouloir en même temps.
Dans la triangulation mise en place. L’attachement affectif est devenu trop fort. L’évolution donnée me frustre, il faut de la distanciation.
M*** va très bien pour le sexe, mais après frustration sur le plan sexuel, ce qui était…, un plus dans ma relation officielle.
Elle pourrait elle souffrir de cette relation et donc vouloir la stopper, mais si elle pense que renoncer à ½ c’est bien, moi je dois dire non !
Même si les miettes sont suffisamment nourrissantes pour que je m’en accommode puisqu’elles atténuent la souffrance que je peux ressentir. Elle doit être morte puisque chaque fois que tu te logues, … par hasard elle se délogue… Un mail suffit à mon contentement… miettes nourrissantes, comment ne pas en manger quand tu as faim… et même si elle ne m’en donne plus, j’en ai encore le goût. Il faut franchir le pas de la relation amoureuse, à la simple relation amicale. Mais l’acte sexuel ne représente-t-il pas l’aboutissement, le couronnement d’une relation ?
Mon bien-être dépend de mes deux relations.
D.M. l’a dit entre ce que l’on dit et ce que l’on fait, il y a une différence.
Donc tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais, le 18.11 jsuis allé au marché, je la vois tous les jours, je suis méga perturbé, je perds mes nerfs. (du 23.12.00 au 05.01.01, mon psy est absent…
Avant je maîtrisais tous les mondes, ce n’est plus le cas actuellement. Les gens ont toujours en tête comment ils sont aimé exclusivement !
N. ne fait pas de reproches, je pense qu’elle vit aussi quelque chose de conflictuelle et ne le supporte pas.- Quelles sont donc les attentes de cette relations ? Redire, on va pas répéter 100 fois…
Je le vis mal, il me faut comprendre la nature du conflit ! Allèges la, fais lui et toi plaisir…
Voilà le mot d’ordre de Tata : Faire plaisir !!!, Et de nouveau tu passes au 2ème rang, tu subis plus que tu n’es acteur..
Bon si j’admets que je me nourris de miettes et que visiblement ça ne suffit pas pour un grand gaillard comme moi, Stop !!!, No way out.
J’ai besoin d’être parfait et j’attends des autres qu’ils soient parfaits, mais je vous le dis c’est vain, ni eux ni moi…, la perfection n’est pas de ce monde. Et pire j’ai peur de perdre quelque chose que je n’ai même pas, manque de confiance en soi.
Mais aimer, aimer vraiment c’est attendre et puisque l’amour réside dans l’attente, ne plus rien attende, c’est être coupé du monde.
Comme W.Allen j’espère re-connaître le Grand Amour et d’avoir la surprise, d’être aimé en retour.

Le Quitté : -Pour moi c’est toi ou personne, j’en ai fini avec l’amour…, je verrouille mon coeur et on ne m’y reprendra plus… Le quitté reste quitté et ça c’est terrible !

Le Quitteur : - Il a la culpabilité du survivant
2. Les différents syndromes et conflits des survivants
Les signes qui sont décrits ici sont communs dans une certaine mesure à ceux que connaissent les survivants de catastrophes naturelles, de guerres, de tentatives de meurtre, ou encore d’accident. Cependant, le cas des survivants d’avortement est spécifique pour deux raisons. Premièrement, c’est le lien le plus fort qui existe, celui entre parents et enfants, qui est affecté. Deuxièmement, les troubles peuvent apparaître sans que l’enfant ne puisse connaître explicitement la raison de son traumatisme, si celui-ci lui a été caché par les parents. D’ailleurs, les parents eux-mêmes ne connaissent généralement pas les implications profondes sur leur enfant de leur hésitation à avorter, ou de leur avortement. Ils ignorent aussi les origines macroscopiques de certains de ces signes (cf. les survivants " statistiques ").
Marie Peeters et Philip Ney distinguent 7 signes différents que l’on retrouve chez les survivants d’avortement.
• Culpabilité existentielle
C’est l’impression de ne pas mériter de vivre. Les personnes souffrant de ce trouble ont alors besoin de justifier leur existence, de se justifier elles-mêmes en permanence, de faire plaisir aux autres. Elles ont parfois des tendances suicidaires.
• Angoisse existentielle
Ou encore, l’impression de n’être qu’en sursis. Ce trouble est typique des enfants dont la mère avait prévu un avortement, ou ceux dont l’avortement a échoué. Pour continuer d’exister, ils ont besoin de se sentir en permanence " désirés ", et feront tout pour faire plaisir aux autres, attirer l’attention, susciter l’intérêt. Il est facile de leur faire honte ou peur. Souvent, lassés, ils deviennent rebelles, détruisant cadeaux et autres preuves d’affection que leur donnent leurs parents pour éviter que ceux-ci puissent " acheter leur affection ".
• Culpabilité ontologique
Sentant qu’ils ne devraient pas être en vie, ces survivants perçoivent l’avenir avec beaucoup d’incertitudes, et sont incapables de s’impliquer durablement dans leurs études, leur travail, ou dans un projet. Ils trouvent toujours de bonnes excuses pour expliquer leurs échecs. Ils semblent presque espérer une catastrophe qui leur permettrait de faire enfin quelque chose qui ait du sens. Dans cette attente, ils préfèrent s’amuser et vivre au jour le jour. Enfin, une fois adultes, ils tentent inconsciemment de reproduire chez leurs enfants les rêves qu’ils n’ont pas été capables de réaliser.
En plus de tous ces troubles, Marie Peeters et Philip Ney ajoutent que les survivants ont tendance à avoir une image d’eux mêmes qui est pauvre ou peu développée. Pour régler leurs difficultés, ils tombent facilement dans l’usage de la drogue. Inconsciemment, ils ont facilement tendance à culpabiliser les femmes ayant avorté, accentuant ainsi leur syndrome post-avortement. Enfin, ils ont peu confiance dans l’avenir, l’amour, les autres.
Puisque Aimer vraiment c’est attendre, pourquoi je n’arrive pas à attendre à la maison, No way out ça fait mal, tu peux rien changer, oublies, arrêtes !, attends un signe, un vrai.

Le couple c’est un projet d’amitié qui mène au sentiment amoureux qui met les êtres dans un état vibratoire, qui est par essence passager, donc une illusion. L’état amoureux nous met en relation avec notre noyau intérieur. Lorsque l’on travaille sur soi, on est amené à être en contact avec ce noyau où l’on trouve une joie constante qui nous rend amoureux de la vie. On ne sera pas un bon partenaire si l’on est pas un bon compagnon pour soi. Plus tu es stabilisé avec toi, moins tu connais de conflit avec ton partenaire. Le couple est un adoucissant et on a tous besoin de tendresse, faisons plus souvent la lessive. Et si tu es arrivé au fond du pot, que tu ne sais où en racheté, vis au mieux Ici et Mainant. Assumes la réalité et il faut juste t’impliquer, prendre parti décider.
S’impliquer c’est avant tout s’attribuer une part de responsabilité, s’impliquer c’est reconnaître l’autre. M*** ne te reconnais pas ou par instants, trop courts et tu ne peux rien là contre. Elle n’arrive pas à assumer et tu ne peux pas le prendre sur toi, ELLE NE PEUX PAS se laisser aller à ce genre de libertés.
Aimer c’est aussi décider, choisir, se déterminer mais pas comme certains pourraient le dire, stopper une évolution, c’est lui faire prendre un autre élan, lui donner un autre tour…grâce au dynamisme décuplé de chacun.
Mais ne serais-je pas capable de renouvellement ? Si non pourquoi n’ai-je pas cette volonté ?

Est-ce qu’un mec friqué qui va mal n’a droit à aucune compassion ?

J’ai besoin d’être parfait, mais je ne fais pas de choix. Je n’arrive pas à me déterminer, ou plutôt si je suis déterminé mais je veux quand même avoir le choix et donc ne pas me déterminer, c’est là que ça blesse, c’est moi le fou…
Faire plaisir pour passer au mieux cette période… mais malheureusement, lorsque j’attends quelque chose ardemment, je n’arrive rien à faire d’autre. Et puisque c’est dans la tête que tout se passe, soignons la tête.
Lhomme doit vivre avec certaines envies-> contradiction, -> compromission [Action de compromettre ou de se compromettre ; concession faite par lâcheté ou par intérêt]. La frustration quantitative est fortement ou devrait être fortement influencée par la frustration qualitative… Si après ce constat, je-tu-vous continue de ne pas s’épanouir et de rester là sans bouger, juste pour ne pas déranger, passif dans les faits.
Les gens nous juge sur nos actes et tu ne maîtrise pas tout, je suis trop excessif… (dans tout, y compris le bruit du dés qui tombe sur le plancher à minuit au-dessus de chez moi), attention au jugement global sur la personne. J’attribue au monde un jugement comme le mien, alors qu’il en existe d’autres…, la tolérance doit être la norme et donc on me prends(les gens) avec une dose de tolérance. Lorsque j’attribue aux autres leur façon de penser, c’est projectif, et c’est un mécaniosme couteux qui n’apporte rien. Je me fais un grossissement du moment.
Ce que femme veut, elle l’obtient. On est seul au monde Zemeckis. Alors que je construis ma vie dépendante des relations, des émotions, je construis trop ma vie en fonction des autres. M*** ne veut pas partager cet amour, et bc n’est pas prise de tête. La maison du blé et du pain : Ne pas laisser son grain s’égarer en terre stérile… Après la semence vient la récolte et la boucle est bouclée. L’autre n’est pas un robot qui doit remplir mon désoeuvrement. M*** ne peut pas partager, elle devrait donc agir… Les deux relations me contentent avec un peu de frustration, il est vrai. Stopp’ tu la stresse. Jusqu’à St Moritz tu la stresse- Arrêtes… Si pour tout le monde c’est comme ça-> passionné à chaque fois, que me manque-t-il pour le comprendre
Ah pis eho…Au réveil, bon d’accords vacances, mais tu me réveilles pour quoi faire ?
Insatisfaction-> compulsion de répétition. Fidélité à mes deux amours, être bien avec ! Caractériel paranoïaque, je vois tous le monde contre moi.

La passion c’est absolu désir qu’on ne peut jamais combler quand il a pour moteur l’absence de l’autre.
Si je suis un passionné [mouvement affectif très vif qui s’empare de qqun en lui faisant prendre parti violemment pour ou contre qqch ou qqun], alors comment faire pour me calmer, sinon par l’accroissement des dites passions ? Distrayons-nous, mais dans l’hypothèse qu’on y arrive la frustration va s’ensuivre… Oui mais si je me sentais moins vide en aimant quelqu’un ?
L’équilibre se trouve entre la frustration et la satisfaction ça tombe sous le sens qu’il faut admettre les justes motifs de la frustrations. Je trompe mon monde et je crée une situation conflictuelle dans la tête de M*** et elle aussi a de la difficulté à garder la distance et ne s’autorise pas plus. Just be happy to love both et arrêtes de te péter la tête. »Le bonheur de l’homme réside dans sa capacité à passer au mieux sa période sur terre.
22/05/01

Etre aimé pour soi, être l’Unique.
Faisons du bien sur terre, peut-être que mon conflit vient de là, je n’ai peut-être pas fait que le bien…
Le mal que j’ai pu causer n’est que virtuel. En amour la diplomatie [science pratique des relations humaines] doit épouser l’orgueil [estime excessive de sa propre valeur, sentiment de fierté légitime]
L’adolescence nous sert à tester nos limites, est-ce que je me crois tout permis, puisque j’ai pas pu tester ? Il y a des choses que tu peux avoir et d’autres pas ! Je suis juste triste de ne rien pouvoir y changer. La relation est ce que tu y mets dedans, il me faut plus m’investir, c’est comme pour tout, la gravure ou autre, je n’y mets pas assez. En notant où se situe les points faibles de ma relations, je peux y travailler.

La théorie des 4 « P » : Chaque individu est à la fois - Partenaire – Parent – Professionnel – Possède une vie Privée.
M***2 a parlé, je veux dire elle répondu au téléphone, et moi je m’en fais une montagne… Mais je te laisse A***, je suis hyper pressée, bien sûr salut mais si on veut vraiment on le prend le temps. Et Stella essai, pas moi.
Parler longuement de ses problèmes rassérène la femme, si elle est choyée et respectée, elle est comblée et apportera beaucoup. Je n’ai jusqu’ici pas réussi, pu, voulu etc… Et se sentir inutile est pour l’homme une mort lente. Je me dois d’être le partenaire capable d’offrir le soutien moral dont elle aura besoin. Ce n’est vraiment que lorsqu’une femme réalise vraiment qu’elle mérite d’être aimée qu’elle ouvre les portes de son cœur. Demander pardon d’avoir causé de la peine, mais cela peut paraître présomptueux, elle y verra là une preuve d’Amour. Lui dire que je l’apprécie…, si elle est reconnaissante, alors je suis dopé ! Paradoxal du moment que dès que je m’éloigne elle commence à paniquer.
23.08.03
D’accords pour s’investir mais je crois que le terme même de « s’investir » comporte déjà cette réciprocité nécessaire, en clair il faut être deux. Et comme après A***, M***2, S***, je n’ai pas eu le temps, pas pu, voulu, osé… La relation demande du temps et là à 38 balais on te laisse plus le temps
28.01.04
Les moments de tendresse qu’ont les couples où ils se caressent et s’embrassent sont nécessaire pour chacun ne pas les éviter pour juste paraître actif ou détaché et ainsi fuir le face à face. STOP !!!
Je vais être énergie-actif en relation… Même si je sais que toute relation de couple si harmonieuse soit-elle risqu à chaque instant ou presque de tourner à la farce ou à la tragédie.

« Les enfants sont un bien meilleur remède que tous les voyages en Indes » et « Tului en veux parce qu’elle a pris l’initiative Lune de fiel mais un jour je la remercierai.
4.12.03 « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus »/ John Gray

Vénus a besoin de donner le surplus d’amour accumulé et comme mars doit lui aussi donner et qu’elle ne veut pas recevoir…
Tom s’émerveille de rendre sa femme heureuse en l’écoutant. En prenant conscience de l’abîme qui sépare les comportements féminins de s masculins, >> il a appris à écouter sans offrir de solutions<<, tandis que Mary assimilait l’art de laisser agir son mari en lui épargnant conseils et critiques non sollicités.
Apprendre à écouter sans céder à l’envie de l’assaillir de conseils et de solutions. Si un homme rejette les conseils d’une femme, elle en conclut qu’il se moque de ses solutions !
Les hommes réagissent au stress en se focalisant et en se stressant. Les femmes laissent parler les émotions qui les envahissent. Tant qu’il n’aura pas saisi que les femmes ont réellement besoin de raconter leurs soucis, Tom continuera de penser que Mary parle trop et continuera à faire la sourde oreille. Et tant qu’elle n’aura pas compris que Tom s’immerge dans son journal pour dominer soin stress, Mary continuera à se sentir ignorée et négligée et insistera pour qu’il lui parle, alors qu’il n’en a nulle envie.- L’AMOUR MOTIVE LES MARTIENS –
Si un Martien a l’occasion de montrer son potentiel, il donnera le meilleur de lui-même. Si en revanche il sent venir l’échec, il régressera à son état antérieur.
Se sentir inutile est, pour l’homme une mort lente, idées noires au fond de la caverne. Mais la plupart des Martiens ignorent encore l’importance que revêt pour une femme le fait de se sentir épaulée par quelqu’un qui tient à elle. Les Vénusiennes réclament un répit, du temps pour se pencher sur leur propre désir et le droit de penser à elles-mêmes. Elle recherchent un partenaires capable de leur offrir le soutien moral dont elles ont besoin, et qui n’attendra pas qu’elles prennent soin de lui.
La clé du problème réside dans une meilleure compréhension de l’autre. Au lieu de fustiger l’amertume de sa partenaire, l’homme pourra lui offrir sa tendresse et son appui. Il saura l’aider à se confier et à lui ouvrir son cœur en multipliant les petites attentions qui prouvent qu’il tient à elle.
Les femmes en viennent à redouter d’avoir besoin des autres par peur de ne pas obtenir l’appui qu’elles espèrent.
Cette crainte les incite à repousser à leur insu l’aide dont elles auraient besoin. Le partenaire perçoit ça comme de la défiance, il se sent rejeté et se butte. Le malentendu va alors grandissant puisque la femme en déduit qu’il fait selon ses besoins alors que c’est elle-même qui l’a chassé. Dès que la femme cesse de s’épuiser à trop donner, parce qu’elle a repris confiance en son mérite personnel, l’homme émerge de sa caverne et accourt pour la choyer et s’efforcer de la rendre heureuse. Souvent quand un partenaire réussit à changer, l’autre évolue dans le même sens. La vie est faîte de telles coïncidences.
« Par le biais de l’amour je recherche des émotions qui me transportent hors des contingences ordinaires par des changements constructifs.-27.01.04-
Apprendre à donner
Fragilisé par sa peur, et par sa panique de l’échec, l’homme n’ose pas donner. L’instinct martien pousse à éviter tous risques inutiles. Un homme miné par l’insécurité, réagit parfois en affichant un égoïsme le plus total, le reflexe… : je m’en fiche. Par le passé le Martien a été à la hauteur et chaque erreur aété une importante leçon, indispensable pour atteindre son objectif. Enfin rassérénés, les Martiens devinrent capables de générosité, c’est alors qu’ils firent la connaissance des Vénusiennes. Les Martiens ont besoin d’amour car c’est l’amour qui permet aux hommes de prendre conscience de leur capacité à satisfaire les besoins des autres. Ceux qui n’ont pas bénéficié de voir leur père rendre leur mère heureuse ou plutôt celui qui a eu la chance de voir soin père réussir à rende sa mère heureuse aura, une fois devenu adulte, la conviction solide qu’il est capable de satisfaire les besoins de sa compagne. Il ne craindra donc pas de s’engager. Il sait aussi que ce n’est pas parcequ’il ne réussit pas toujours à 100% qu’il n’est pas à la hauteur, ni d’être aimé et apprécié.
Préserver l’amour et le couple semble être presque aussi ardu que de piloter un avion sans entraînement. Crash- on ne m’y reprendra pas. Si l’homme arrive à comprendre comment les femmes pensent et comment elles réagissent (ce que j’essaie de faire), il apprend ou devrait apprendre à ne pas prendre leurs propos au pied de la lettre, puisqu’alors il saurait que les propos de la femme ne sont qu’un moyen d’extérioriser leurs sentiments. Lorsqu’un homme découpe la dinde de Noël et que sa femme passe son temps à lui dire comment procéder et quels morceaux couper, il sent de fait en elle un manque de confiance, et, vexé, il résiste et s’acharne à découper à son idée et si il joue de malchance, massacre le volatile. La bévue de la femme s’explique par le fait que si elle était chargée de découper la dinde et qu’il propose son assistance, elle en serait ravie et prendrait cela comme une preuve d’amour…
Se poser trois grandes questions :
- Qu’est-ce que je veux pour moi…
- Qu’est-ce que je désire pour l’autre…
- A quoi suis-je prêt à renoncer…
ATTENTION --La différence entre l’Être et le Faire
Il faut combler son être en faisant, mais ne pas être un caillou dans l’engrenage -> équilibre dynamique qui bouge tout le temps.
Il faut changer petit à petit sans perdre son identité. Sans jamais sacrifier à leur véritable nature, les Martiens et le Vénusiennes multiplièrent de menus changements de manière à améliorer le fonctionnement de leurs relations. Rassurer sa compagne au moment où il s’engouffre dans sa caverne, représente un petit changement que l’homme peut faire sans sacrifier son identité. Il doit juste réaliser que les femmes ont réellement besoin d’être rassurées et admettre que ces silences inquiètent beaucoup sa compagne.

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