Name:
Location: Switzerland

I'm a maaean

Tuesday, November 07, 2006

Ettre heureux ensemble...

J'y reflechis, j'apprends à identifier ce qui compte pour moisoi, l'autre les autres et ce que je suis prêt à abandonner, en quelques sorte detruire, pour mieux reconstruire cette vie dont les trois grandes questions sont:

- Qu'est ce que je veux pour moi?

- Qu'est ce que désire l'autre voire les autres

- De quoi suis-je prêt à me séparer, à quoi vais-veux-puis je renoncer?

On s'arrange donc pour mieux vivre, la mémoire est le piment de l'existence et les éléments cachés confortent le système.

Je ne veux déplaire à personne, toujours arrangeant, éviter la confrontation puisque la vie est trop courte.

Mais cela n'est-il pas une fuite, un retranchement, une non-implication?
Dans la mesure où j'assume le fait de ne pas prendre position cela peut se passer, mais le choix de ne pas choisir t'exclut de fait du groupe. Effectivement le but premier était d'être consensuel au contraire de conflictuel ou en contradiction avec l'énoncé.

Il faut savoir être à deux, ne pas avoir l'impression que l'on nous (me) vole, que l'on me prend ou qu'elle veut m'asséner quelquechose.

Erich Fromm dit dans l'art d'aimer qu'un amour accompli est un pouvoir actif de participation.

En contraste à l'amour symbiotique, l'amour accompli implique la préservation de l'intégrité, de l'individualité. L'amour est chez l'homme un pouvoir actif qui démantèle les murs, en séparant l'homme de ses semblables, l'amour lui fait surmonter la sensation d'isolement et de séparation tout en lui permettant d'être lui-même en maintenant son integrité. Le paradoxe réside en ce que deux êtres deviennent un et cependant restent deux.

L'amour est la seule solution humaine pisque ce désir de fusion interpersonnelle est le plus puissant dynamisme de l'homme. C'est la passion la plus fondamentale, c'est elle, cette force qui maintient la cohésion de la race humaine, du clan, de la société, de la famille.

L’équilibre en tête, je prends soin de mes besoins affectifs et physiques

Tout être humain est un être de besoins. Ainsi le comportement humain est motivé par des besoins fondamentaux et des incitateurs qui en quelque sorte nous propulsent vers la recherche de moyens pour satisfaire ces besoins.

Sur les plans physique et affectif, les besoins sont des états de privation. Ainsi, lorsque nous n’avons pas mangé ou bu depuis un certain temps, nous éprouvons le besoin d’avaler de la nourriture ou de boire de l’eau. Nous disons du corps qu’il a besoin d’oxygène, de liquide, de calories, de vitamines, de minéraux, etc. De la même manière, lorsque nous sommes isolés depuis un certain temps, nous éprouvons le besoin de contacts physiques ou sociaux. Nous avons besoin d’amour, de sécurité, de liens affectifs et sociaux, etc. Les besoins éveillent despulsions ou des sentiments, telles la faim, la soif, l’insécurité, etc.

Un incitateur est un objet, une personne ou une situation qui sont perçus comme pouvant satisfaire un besoin. L’argent, les aliments, une personne sexuellement attirante, un groupe d’amis, une confidente peuvent tous servir d’incitateurs qui motivent à l’action. Habituellement, le niveau d’activation est fonction du degré de privation, c’est-à-dire, plus le manque est élevé, plus la motivation est grande.

Les comportements humains dépendent donc de leurs besoins et ont pour but leur satisfaction. Pour maintenir ou pour retrouver leur équilibre, les individus doivent donc être capables d’identifier leurs propres besoins physiques et affectifs et de trouver des réponses satisfaisantes pour eux et respectueuses pour les autres et la société en général.

Connaître nos besoins affectifs et physiques

D’une part, il y a les besoins de déficience, qui correspondent à des manques qu’il faut combler et, d’autre part, des besoins de croissance, qui correspondent aux nécessités de la réalisation de soi. Ces besoins sont de nature physiologiques et psychologiques.

Les catégories de besoins sont classées selon l’ordre suivant:

  • Les besoins physiologiques: Par besoins physiologiques, on entend l’ensemble des besoins dont la satisfaction permet d’assurer notre survie: nous devons les satisfaire pour nous garder en vie, dans un premier temps, et pour accéder à un certain bien-être dans un deuxième temps. En voici quelques exemples: respirer; manger; dormir; se vêtir; avoir une vie sexuelle active; faire de l’exercice; etc.
  • Les besoins de sécurité: Les besoins de sécurité se rapportent à la nécessité de nous mettre à l’abri des menaces et des dangers actuels ou à venir. Ces besoins peuvent s’exprimer de diverses façons: se loger, se protéger, s’abriter, se déplacer, se sentir en sécurité vis-à-vis les crimes et les épreuves financières,développer des techniques d’auto-défense, etc.
  • Les besoins sociaux: Les besoins d’appartenance et d’amour correspondent au besoin fondamental de l’être humain d’être en relation et de communiquer avec ses semblables. Ces besoins peuvent se satisfaire de différentes façons: donner et recevoir de l’affection; avoir des contacts intimes et enrichissants avec ses amis, ses parents, son conjoint, etc.; aimer et être aimé; être accepté dans ses différences; fonder une famille; faire du bénévolat dans un organisme humanitaire; faire partie d’un groupe dans lequel on se sent bien accueilli; entretenir de bonnes relations avec ses voisins, ses compagnons de travail; etc.
  • Les besoins d’estime et d’accomplissement: Le besoin d’estime, c’est le besoin de sentir qu’on a de la valeur tant à nos yeux qu’aux yeux d’autrui. Le besoin d’accomplissement, lui, se réfère aux moyens utilisés pour nous prouver et prouver aux autres notre valeur en tant qu’individu.
  • Le besoin de s’estimer soi-même peut se traduire par: la confiance en soi; la capacité de se reconnaître des compétences, des habiletés, des forces; etc.

    Le besoin d’être estimé par autrui peut se traduire par: le besoin d’être respecté; le besoin d’être admiré; le besoin d’être apprécié et reconnu dans son milieu de travail et dans son milieu de vie; la recherche de prestige ou d’un statut social élevé; etc.

    Le besoin d’accomplissement peut se traduire par: le développement de notre compétence personnelle; la capacité d’exercer un contrôle sur sa vie et sur son environnement; la réussite dans ce que l’on entreprend; la recherche d’autonomie personnelle; la possibilité d’avoir et de conserver un emploi; le désir d’être utile; le désir de donner une bonne éducation à ses enfants; etc.

  • Les besoins de réalisation: Le besoin de réalisation s’apparente au besoin d’accomplissement. Il se définit par le désir de développer toutes les facettes de notre personnalité, d’actualiser au maximum notre potentiel, de devenir tout ce qu’on est capable de devenir.
  • Le besoin de se réaliser peut emprunter diverses formes: s’entraîner en vue d’une compétition sportive; se spécialiser dans sa profession; se consacrer à une oeuvre; s’exprimer par les arts (littérature, musique, peinture, etc.) chercher à croître, à se développer, à s’améliorer de toutes les façons possibles; etc.

  • La spiritualité: La spiritualité correspond à un besoin présent chez beaucoup d’êtres humains, à savoir le besoin d’entrer en relation avec une dimension autre que la dimension physique, matérielle, psychologique et sociale. La spiritualité relève de l’âme comme le besoin de manger relève du corps.
  • La spiritualité, tout comme les autres besoins, s’actualise de différentes façons: méditer; prier; se joindre à une église; rechercher un sens à sa vie; etc.

Répondre à nos besoins tout en conservant l’équilibre

Prendre conscience de ses besoins, constitue la condition première et essentielle pour parvenir à leur répondre adéquatement. Une fois que nous les connaissons, il peut arriver que nous soyons confrontés à deux besoins incompatibles. Nous agirons alors en fonction du besoin de niveau inférieur. Par exemple: nous sommes moins préoccupés par la reconnaissance sociale ou pressés de finir la lecture d’un bon roman si nous sommes tenaillés par la faim ou si nous avons attendu une demi-heure en ligne pour aller à la toilette.

De quelle façon cette hiérarchie de besoins est-elle liée à la motivation? Aussi longtemps que les besoins primaires (physiologiques et de sécurité) ne sont pas satisfaits, ils monopolisent l’attention de l’individu, ce qui affecte son comportement.

Toutefois, la satisfaction des besoins primaires ne suffit pas pour qu’un sentiment de contentement soit observé. Au contraire, au moment où les besoins de base sont satisfaits, de nouveaux besoins surgissent (sociaux, d’estime de soi, de réalisation) et deviennent des facteurs motivants. Ainsi lorsque sa nourriture et son logement sont assurés, l’individu est motivé à satisfaire les besoins du niveau suivant de la hiérarchie qui deviennent alors les facteurs motivants. Ce «processus» de maturation des besoins libère de nouvelles énergies qui poussent à l’action.

Un individu peut monter ou descendre les niveaux de la hiérarchie des besoins. Des événements stressants, tels que la perte d’un emploi, peuvent faire renaître des besoins de sécurité chez un individu qui était préoccupé depuis longtemps par la satisfaction de besoins de niveau plus élevé. Le respect et l’admiration occupent, à ce moment-là, une place secondaire; c’est le souci de faire face à ses obligations financières qui prédomine.

Contrairement aux autres besoins, le besoin de réalisation constitue une source de motivation même s’il a été assouvi. Chacun prend les moyens qui lui conviennent pour satisfaire ses besoins. Il utilisera ses connaissances, ses ressources personnelles ainsi que les ressources de son réseau social pour identifier des moyens satisfaisants pour lui et respectueux pour les autres.

Virage, Volume 3 Numéro 3, Printemps 1998



Et si le plus humain des sentiments n'était qu'affaire de molécules?

La chimie de l'amour/ Jake MacDonald


Il pleut sur New York. Des milliers de voyageurs s'engouffrent dans la gare de Penn Station. La femme blonde assise seule dans lasalle des départs lève la tête, me voit qui la regardeet me lance un regard dure qui signifie: "Présentez-vous si vous êtes celui que je pense ou fichez moi la paix."

_ Docteur Fisher je présume?

Helen Fisher se lève et me tend une m,ain menue. C'est une femme mince de cinquante sept ans, vêtue en bonne New-Yorkaise, de noir des pieds à la tête. Elle est polie, mais reservée, alors que nous nous vers le train en partance pour le New Jersey, où elle enseigne à l'université Rutgers.

La spécialité du Dr Fisher, c'est l'être humain. Elle revient tout juste d'un séjour loin de toute civilisation, dans une tribu de chasseurs africains de l'âge de pierre. Parmis ses décovertes, la notion que nous réagissons de façon instinctive en présence d'un membre séduisant de l'autre sexe. Mettez un homme et une femme libres à moins de trois mètres l'un de l'autre, et ils vont généralement se faire la cour en adoptant un comportement qui a évolué il y a très longtemps - un rituel plutôt amusant à observer pour ceux qui sont habitués à le reconnaître, ce qui n'est pas le cas de la majorité d'entre nous.






0 Comments:

Post a Comment

<< Home